Le chemin qui mène à mon coeur…

« Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle mais des êtres spirituels vivant une expérience humaine. »
Pierre Teilhard de Chardin

Oui mais moi aujourd’hui ça va pas, j’ai un truc qui me prend la tête, je suis en colère, j’en ai marre, je suis déçue et puis je tourne en boucle face à cet évènement… et puis je suis triste finalement. Je tourne en boucle encore et je m’enfonce. Désolation. Mon corps se crispe, mes articulations me font mal, mon épaule se paralyse. Je m’en sors pas. Allez, va vers ta zone d’ombre. Ne la fuis pas. Ça fait longtemps que je n’ai pas ressenti cela. Ces émotions qui me plombent. Un besoin de les libérer. Qu’est-ce qu’il y a derrière ? De quoi ça me parle ? Ce que je ressens dans mes profondeurs et qui m’amène un peu plus vers moi, vers une mémoire passée. Ce vide existentiel.

Rien que l’évènement en lui même qui a été le déclencheur de mon mal-être n’existe plus. C’est comme si j’étais connectée à un moment passé. Et puis je ne me sens pas bien. Je suis épuisée. C’est comme si je n’étais plus là. Je ne suis pas connectée à mon présent. Je ne suis pas là. Je suis enfermée. Je suis limitée. Je ne veux pas rester dans cet enfermement. Je connais le mieux, le quand je suis bien, je sais comment ça fait dans mon intérieur quand ça circule, quand ça pétille, quand c’est simple. Quand c’est simple comme un sourire ou une envie de danser. Juste être là.

Revenir à l’instant présent, prendre soin de moi, retrouver cette espace de liberté et de paix à l’intérieur de moi. Je connais. Mon intention me guide vers ça. Reprends contact avec ton coeur, laisse-le te guider. Ton mental ne t’emmène pas vers la bonne direction. Sens comme ton corps avec ses crispations qui s’expriment, t’indique comment l’énergie de vie se cristallise. Ta vibration baisse. Ta vision est fermée. Il manque de l’espace en toi.

Cristallisations. C’est ce dont parle Stéphane Drouet avec L’eau et la conscience quantique. Ou ce que retranscrit Marie-Lise Labonté, dans ses canalisations à un niveau plus subtil. Je suis faite d’eau dans la matière et de vide si on parle de lumière. C’est comme si tout se cristallisait autour de cette pensée, de cet évènement déclencheur. Qui comme un caillou qui tombe dans l’eau, l’eau c’est mon corps, fait d’abord une onde de résonance sur la zone de mon estomac qui se bloque. L’énergie au niveau subtil y est bloquée. Découragement. L’onde se diffuse jusqu’à mon coeur qui se ferme. Qui se ferme à l’amour de qui je suis, de ma réaction.

En tant qu’être humain je suis imparfaite. C’est une réalité. « Passer d’une imperfection malheureuse à une imperfection heureuse pour accéder à notre part divine», selon les enseignements de Gitta Mallaz transmis par Bernard et Patricia Montaud. Mon essence vient du divin, je suis aussi un être de lumière. C’est de là que je viens. Comme nous tous. Et c’est ce plus grand que moi qui me permet d’évoluer, de cheminer, d’accéder à d’autres espaces de conscience et d’ouverture. Si je me ferme, si je cristallise, si je densifie, je ne peux pas accéder à « cet autre espace». La vie sur Terre est densité. L’émotion est comme une boussole. Ne pas m’identifier à mon émotion. Les fondamentaux.

Revenir à mon coeur. Ramener de l’espace à l’intérieur de moi. Aller chercher la lumière à l’intérieur de moi. Revenir à l’instant présent. Ici, maintenant, m’ancrer et m’enraciner. Qu’est-ce qui me ressource ? la nature, le soleil, mon chien assis à côté de moi dans l’herbe. Le simple. L’énergie de la Terre, la nature qui est d’une Grande sagesse : « Ecoute le silence, il te parle ». Juste être là dans ce calme. Dans ce silence. Dans cette solitude avec moi-même.

« La solitude n’est pas l’absence de compagnie, mais le moment où notre âme est libre de converser avec nous et de nous aider à décider de nos vies ».
Paulo Coelho

Décider de me recentrer dans mon espace intérieur. Retrouver ce calme intérieur que je connais et que j’aime tant. Etre. Respirer. Un oiseau chante.

Voilà. Laisser circuler et revenir à moi. Partir de l’intérieur pour rayonner vers l’extérieur. Me reconnecter à ma lumière intérieure, ce champ de conscience auquel j’appartiens et auquel nous appartenons tous. Ce champ infini, bien plus vaste et infini que le petit être limité que je suis ici dans la matière.

M’abandonner à cet infini. Mon corps se relâche. Sensation de détachement. Mon coeur est heureux. Comme un petit bouddha à l’intérieur de moi en position de lotus dans ma poitrine. Moment paisible.

Tout ce cheminement intérieur, j’ai la chance de pouvoir me l’offrir aujourd’hui, car j’ai été accompagnée sur mon chemin. Par des thérapeutes – merci, par mon ange gardien – merci, par mes lectures, par un cheminement intérieur. Un nécessaire temps d’intégration aussi de tous ces concepts, du sens de la vie, de mes ressentis…

Je sais que j’ai intégré quand cela devient une évidence.
Je le ressens en moi.
Apprendre à ressentir.
On a tous un monde à l’intérieur de soi.
Un monde avec d’infinies richesses à découvrir.

Les thérapeutes sont là pour nous accompagner, pour nous donner la main sur un bout de notre chemin, afin de nous amener vers l’autonomie.

Parce que nos zones d’ombres, nos mémoires, nos blessures, nos peurs, nos fausses croyances nous bloquent et c’est plus facile au départ d’être accompagné. Une fois la douceur contactée, l’unité intérieure ressentie, le calme installé, on recherche cet état. Toujours. Car on a retrouvé le chemin de notre coeur qui nous amène vers l’amour. L’instant présent. Etre.

Cet état où mon coeur me guide si je sais l’écouter et lui faire confiance. Car lui seul connait le chemin vers mon âme, mon essence, ma vérité.

Je vous souhaite un beau et lumineux cheminement vers votre coeur.

Linda

27 février 2023

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